3. Koh Rong Samloen, un goût de paradis... salé !

Trois jours coupé de la civilisation, c'est peu et beaucoup à la fois ! Je pense que pour rentrer dans le moule il faudrait y rester plusieurs semaines comme les gens qui y habitent à l'année... ce sont pour la plupart des occidentaux ! Il n'y a pas d'indigènes (peuplement d'origine) sur ces îles qui étaient donc bien il y a très peu de temps encore des îles désertes.

Le cadre est vraiment idyllique : ambiance et bruit de la jungle, plages de sable fin quasi désertes (côte ouest), mer limpide à 30°, pas d'eau courante (à suivre) et juste un peu d'elec le soir de 18 à 22h... et aucun réseau, quelle tranquillité ! Mais comme je le disais il faudrait rester plus longtemps pour couper complètement,  et c'est là que le bas blesse car il y a un coût. En effet les structures sont obligées de s'approvisionner par bateau et faire preuve d'imagination pour offrir un minimum de confort. Et du coup ça se paye... surtout pour manger. Et là petit souci il n'y a pas d'épicerie dans le coin et la chasse c'est pas mon truc ! Donc la solution c'est sauter 1 repas sur 2 à moins d'avoir amené beaucoup de dollars. Bon cela colle bien aussi avec le côté aventurier...

Une journée de snorkeling (nage avec palmes, masque et tuba) pour découvrir les fonds avec de très jolis poissons et quelques coraux, une journée "trek" pour traverser l'île (et là... surprise !), et une journée farniente/lecture, voilà quelles furent mes principales occupations. Après un bon bain de mer en fin d'après midi, tu rêves d'une bonne douche pour te rincer... mais là pas de bol les douches (froides mais ça c'est courant ici) sont à l'eau salée, ça coooole ! Voilà pourquoi c'est court et long à la fois.

Passage par le port de Sianoukville pour rejoindre l'étape de quelques jours à Kampok (le pays du poivre), puis ce sera le retour sur la capitale Phnom Pen avant de rejoindre à nouveau Bangkok en fin de semaine pour un troisième et dernier séjour en Thaïlande.

Le camp de base dans la jungle

La plage ouest, presque déserte, une vraie carte postale. Il n'y a que 3 camps de ce côté, accessibles uniquement par la mer (petit bateau) ou 45 mn de jungle. Donc cela reste très sauvage.

Ma tente, au fond à droite on aperçoit les toilettes/douche... à l'eau salée !

La traversée de l'île à pied,  c'est environ 45 mn de jungle... avec beaucoup d'avertissement concernant les serpents très nombreux dont des cobra, il faut être très attentif ! Instruction en cas de rencontre avec un cobra : fuir ! (c'est vrai je n'y aurais pas pensé)

Il faut imaginer les bruits de la jungle (singes, perroquets et oiseaux divers) et la chaleur assomante même à couvert (40°).

La plage Est, jolie mais...

... des dizaines de touristes débarquent toutes les 2h. Heureusement ils ne traversent pas l'île !

La police veille... enfin non là c'est l'heure de la sieste !

Après avoir tenté de manger (7 $ pour un encas !), je rebrousse chemin.

Et je retrouve la côte sauvage. C'est ici le long des rochers que les fonds sont les plus beaux (coraux et poissons tropicaux). Mais déjà il faut songer à partir...

Après 3 jours passés sur l'île, ce sont 2h de bateau, puis 4h de mini-bus pour rejoindre Kampok, une petite ville de province. Qu'ils sont beaux ces cambodgiens (sortie d'école à Kampok) ! A suivre...